Réponse du Rav Taieb 

Dans la mesure ou Tou Bichevat représente le nouvel an des arbres, il nous appartient en effet, de réciter la benediction de chééhyanou pour  »marquer le coup » de cette fête, il n’y a donc pas obligation en la matière mais une coutume bien établie.
Mais parlons un peu plus de cette bénédiction, dans quels cas devons-nous la réciter ? Seulement dans le cas ou je mange le fruit ou même lorsque je l’ai vu ? Quelle braha faut il faire en premier, celle de l’aliment ou chééyanou, sur quels fruits vaut-il mieux faire la bénédiction de chéehyanou ? Si quelqu ‘un a oublié de faire cette braha , y’a t-il un ratrapage ?
Sur toutes ces questions, nous allons donner les réponses adéquates : Cette braha se recite uniquement sur un fruit de saison que l’on n’a pas encore consommé et ce, après la braha sur le fruit.
Si une personne a oublié de faire chééhyanou et a déjà consommé le fruit, il ne pourra plus la faire sur cette même espèce. Il n’est pas nécessaire de manger le fruit, le simple fait de le voir est suffisant pour justifier cette braha. Si nous avons deux fruits devant nous, le premier par qui la terre d’Israel a été glorifié et le deuxième, une espèce normale, il faudra donner la préséance à celui de la Terre d’Israel.
Voici la liste des fruits dont la terre d’Israel a été glorifié (blé, orge, raisins , figue, grenade, olive et datte).